Anne-Marie Proffit-Bellery

En 1978, j’ai obtenu mon diplôme d’état d’infirmière qui m’a permis d’exercer en service de chirurgie à l’hôpital de Caen. Métier passionnant, exigeant dans lequel je me suis pleinement épanouie.

 

Quelques années plus tard, il m’a été demandé de prendre la responsabilité de ce service de 34 lits, ce que j’ai assumé avec rigueur et humanité.

 

Cette expérience m’a naturellement conduite à entreprendre les études permettant d’accéder au certificat de cadre infirmier qui permet d’exercer comme responsable de service ou comme enseignante en école d’infirmière, renommée IFSI aujourd’hui.

 

C’est cette dernière voie que j’ai choisie et qui m’a permis de découvrir que j’aimais enseigner, transmettre un savoir mais aussi la passion d’un métier qui est au plus près de l’être humain.

 

Consciente que la santé de l’homme passe avant tout par la prévention, je me dirigeais vers l’école de santé publique de Rennes lorsque j’ai rencontré celui qui allait devenir mon époux.

 

Changement de programme : départ pour l’Inde où mon mari était en poste et expérience nouvelle en bidonville avec la co-création d’un secteur sanitaire pour éduquer les femmes à l’hygiène et à la prévention de maladies.

 

Le retour en France a été ponctué par les naissances de mes 6 enfants : famille nombreuse à aimer, éduquer, nourrir, faire grandir dans le respect des différences, ouvrir au monde et aussi fédérer autour de la mer, ma terre natale si je puis dire.

 

Ma vie professionnelle et familiale a toujours reposé sur les questions du soin et du prendre soin car l’un ne va pas sans l’autre. La santé du corps dépend de notre hérédité et de facteurs environnementaux mais elle est aussi intimement liée à notre psychisme, nos émotions, notre état de stress et notre alimentation.

 

C’est aussi à travers mon diplôme de médiation familiale que j’ai expérimenté combien l’état émotionnel pouvait interférer avec notre santé.

 

Je cultive mon jardin ; ce contact avec la nature est source d’émerveillement et de paix même s’il entraine quelque peine physique. Il m’a permis aussi de faire mienne l’idée qu’avaient mes grands-parents que dame nature pourvoit à tout si on la respecte tout en la maitrisant. Les progrès scientifiques sont là aujourd’hui pour expliquer les bienfaits d’une nourriture saine, des plantes, des épices…

 

J’ai eu l’envie d’approfondir cette notion nature – santé, percevant intuitivement qu’il y avait là quelque clé du bonheur.

 

Ayant été assez malade il y a quelques années, une amie m’avait conseillé de consulter un médecin hildegardien. Pourquoi pas ? Lorsqu’il devient difficile de trouver un soulagement, l’oreille se fait, avec prudence, attentive à ce qui pourrait annoncer un mieux.

 

Cette idée a fait son chemin et c’est ainsi que j’ai découvert la médecine selon Hildegarde de Bingen.

 

Guérie, de nouveau pleine d'énergie et convaincue de son extraordinaire efficacité, je me suis formée et suis aujourd’hui conseillère hildegardienne, afin de pouvoir, à mon tour, proposer cette approche holistique de la santé chère à Hildegarde de Bingen et qui repose sur une unité Corps-Âme-Esprit.

 

Face à la multiplicité des différents régimes alimentaires de notre modernité, j'ai ressenti le besoin de compléter ma formation en suivant les excellents cours de Bio Nutrition dispensés par Madame Brigitte Fichaux à l'Institut Hildegardien de Rennes. Cela me permet de connaître les données actuelles de la science, d'avoir un juste recul sur des régimes particuliers et de pouvoir proposer des conseils les mieux adaptés.